( cette fois Gautier-Sylla jouait Mitifio )
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1950 - Palais de Majorque - Perpignan : Le Cid
Gautier-Sylla était le Roi (au centre)
et avait réalisé la mise en scène
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15 décembre 1949 : GAUTIER-SYLLA, chevalier de la Légion d'Honneur ...
( ça s'arrose ! ...)
A côté de lui, son épouse : Marthe Briffon
et derrière eux, le tailleur Laffite à qui il devait la vie pour l'avoir prévenu un jour que la Gestapo l'attendait en bas de son immeuble.
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1949 : PHEDRE au Théâtre Antique de DOUGGA
( photo de Véra KORENE figurant au programme )
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1947 : HORACE au Théâtre romain de Fourvière -
( Gautier-Sylla à gauche dans le rôle du vieil Horace )
article paru dans le Tout Lyon le 5 Juillet 1947,
" Nous voilà fixés : ce n'était pas un engouement passager, dû à la nouveauté, qui avait attiré la foule à Fourvière, l'an dernier pour l'inauguration du Théâtre antique.
Une semblable affluence s'est à nouveau manifestée pour applaudir la présentation d'Horace dans une mise en scène de Julien Bertheau, adaptée avec un sens parfait des " proportions " à la disposition des lieux. Le combat des Horace et des Curiace, entr'aperçu derrière le décor de verdure et la descente de Camille vers les spectateurs comme pour confier sa douleur à chacun d'entre eux, sont, en particulier, des trouvailles qui méritaient d'être signalées.
Dans un tel cadre, la puissance tragique de la poésie cornélienne prend tout son sens et c'est très légitimement qu'à la fin du spectacle s'élevèrent des acclamations chaleureuses à l'adresse des interprètes qui avaient su traduire avec beaucoup de talent les sublimes débats de conscience du héros partagé entre l'amour et le devoir, avec la mort comme conseillère.
Quelques personnages certes, manquaient un peu d'ampleur mais emportés par le mouvement général ils ont su se fondre harmonieusement dans l'ensemble.
Le jeu sobre de Jacques Eyser, la violence de René Arrieu, la noble gravité de Gautier-Sylla, qui par instants fait songer à Mounet-Sully, les accents déchirants de Nathalie Nerval, dont l'allure malheureusement manquait un peu de prestance, la sensibilité de Claude Pasquier et de Marguerite Perrin, enfin l'impeccable diction de Julien Bertheau, tout cela nous a valu de belles heures, dont il faut espérer que les jeunes, spécialement, auront compris toute la profonde signification.
Robert THILL
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1947 : L' OTAGE de Paul Claudel au Théâtre National du Palais de Chaillot
GAUTIER-SYLLA : Le baron Turelure
Geneviève AUGER : Sygne de Coufontaine
dédicace : " à Gautier-Sylla, l'auteur reconnaissant : Paul Claudel "
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revenons au théâtre : 1946
(à Beyrouth : Tirésias dans Oedipe-Roi )
( Burrhus dans Britannicus au Caire )